


Pour savoir plus écouter l’interview de Mme Trojanowska à la Radio Alpes Mancelles
https://www.radioalpesmancelles.net/vos-magazines-en-podcast/terre-d-heritage


1918 PAS DE GUERRE
DE LA PAIX 2023
CRÉATION DE L’ARMÉE POLONAISE
DITE L’ARMÉE BLEUE EN FRANCE
PREMIÈRE INSTITUTION POLONAISE RECONNUE PAR LES ALLIÉS
UN AN AVANT LE RECOUVREMENT DE L’INDÉPENDANCE DE LA POLOGNE
La Pologne est un des rares pays (si n’est pas le seul) qui a réussi une fois dans son histoire à changer pacifiquement tous ses voisins, sans changer ses frontières. La RDA est devenue tout simplement l’Allemagne. La Tchécoslovaquie est devenue la Tchéquie et la Slovaquie. La frontière avec l’Union soviétique est devenue celle de la Russie (Kaliningrad), de la Lituanie, de la Biélorussie et de l’Ukraine.
Mais l’histoire a été rarement aussi clémente avec ce pays placé géographiquement au centre de l’Europe, coincé entre la très puissante Prusse devenue plus tard l’Allemagne et l’énorme Russie transformée en Union soviétique.
Tout le monde en Pologne vous dira que la Pologne a du mal à se passer de son passé pour établir des relations avec ses voisins et qu’il est difficile de faire impasse sur son histoire si on veux expliquer ce qui se passe aujourd’hui dans ce pays.
Voyons un peu cette histoire dans ses grandes lignes. Le royaume de Pologne naît en tant qu’état européen à part entière en 966 grâce à la politique prévoyante de Mieszko Ier, prince de la tribu dite POLANIE et qui se fait baptiser cette année – là selon le rite latin. Ce choix n’est pas sans conséquence. A l’époque c’est Constantinople et (pas Rome) qui utilise de grands moyens pour christianiser les Slaves. Les saints Cyrille et Méthode – deux moines grecs nés en Thessalonique – sont envoyés dans cette partie d’Europe pour propager le rite byzantin. Ils sont acceptés par les Croates, les Moraves, les Tchèques mais ne parviennent pas à franchir les Carpates pour arriver chez les POLONAIS dont le nom POLACY vient de POLANIE donc « polana », « pole » qui veut dire – « clairière », « plaine » « champ ». Polacy signifie donc cultivateurs des plaines.
Une des conséquences de cette absence byzantine est que les Polonais, pour écrire leur histoire, ont utilisé l’alphabet latin et non l’alphabet cyrillique. Finalement – la Pologne durant toute son histoire a eu un penchant pour la culture occidentale. Elle se trouve toujours très à l’Est de cet Occident. Encore aujourd’hui, en France, nous entendons très souvent la formule « Pologne – pays d’Est » ce qui agace un bon nombre des Polonais qui se disent plutôt « d’Europe Centrale ». Ils se trouvent très loin du Caucase. Je peux vous assurer qu’ils ne placent jamais leur pays à l’Est de l’Europe. D’ailleurs, ils ne comprennent pas cet éloignement linguistique. Ils se sentent tellement proche de la France. Ils argumentent que la distance entre Paris et Rome n’est pas plus grande que celle entre Paris et Varsovie.
Cette « orientalisation » est difficilement explicable pour les Polonais. Trouve – t – elle son origine dans les partages du XVIII siècle quand le Royaume de Pologne fut divisé entre trois puissances de l’époque : l’Empire de Russie, l’Empire austro-hongrois et la Prusse de Frédéric II ? Les Polonais furent – ils « associés » par le reste de l’Europe aux Russes ? Ou est-ce une tout autre association à l’image de l’Institut des Langues Orientales dont les langues slaves font partie y compris le Polonais ?
En tout cas la démarche de Mieszko Ier, père des premiers rois polonais, fondateur de la dynastie de Piast, a déterminé la position géopolitique de la Pologne pour les siècles à venir.
Après les Piasts , sous la dynastie de Jagiellons (Jagiełło), au XVIe siècle – la Pologne est à son apogée (sa superficie en fait le deuxième plus grand état d’Europe de l’époque – après la Russie). Elle se dote d’un système parlementaire (sejm) se composant de 2 chambres. Le pouvoir est aux mains du sénat et de la chambre des députés qui peuvent élire les rois. La République des Nobles (Rzeczpospolita szlachecka) est née dans cette Europe en pleine transition. Dans cette « démocratie de la noblesse », les décisions sont prises uniquement à l’unanimité.
Le premier rois polonais élu fut un Français. Le 11 mai 1573, Henri de Valois fut élu par l’Assemblé générale de la Noblesse et couronné 21 février 1574. Cette expérience ne fut pas très heureuse et aurait pu servir de leçon aux Polonais.
Eh oui, sept mois plus tard, cet éphémère roi de Pologne prend la fuite quand il apprend la mort de son frère Charles IX. Le14 septembre 1574, il est couronné à Paris sous le nom d’Henri III et mourra assassiné 15 ans plus tard.
Mais non, les Polonais ne tirent aucune leçon de cette expérience malheureuse. La multiculturelle République des Nobles a continué à être gouvernée par des rois élus affaiblies de plus en plus par le pouvoir grandissant de la puissante noblesse. En effet toute personne ayant droit de vote pouvait exercer son droit de « liberum veto » et bloquer n’importe quelle décision. Les pays voisins ne sont pas dupes et profitent de la situation. Des guerres sanglantes éclatent les unes après les autres : longues séries d’invasions suédoises (en 1655 eu lieu la plus destructrice, terminée à Oliwa en 1660), attaques Brandebourgeoises (1656), soulèvement cosaques (Chmielnicki 1657), ukrainiens (1660), guerre avec les Russes (1667). A cette époque la Pologne a encore les allures d’un empire mais elle est très affaiblie par les pertes humaines et les destructions dues, pendant des décennies, aux luttes acharnées. On estime que le quart environ de la population polonaise a péri à cette époque. Pourtant, malgré ces difficultés, elle continue d’être la terre d’asile où la tolérance religieuse est de règle. Les rescapés des massacres de la Saint Barthélemy qui cherchent refuge – trouvent en Pologne, pays à majorité catholique – un accueil bienveillant. De nombreux Juifs appellent la Pologne en hébreu – POLIN (repose toi – ici, passe la nuit). Les Tartares (peuple musulman), les Arméniens, les Allemands, les Lithuaniens, les Ukrainiens, les Biélorusses, les Hollandais créés la mosaïque culturelle et religieuse du pays. La TOLÉRANCE est assurée par la loi. Cette loi, dite « konfederacja warszawska » fut votée par la diète dite « sejm » (parlement) en 1573. Elle est exceptionnelle pour l’époque. Pendant ce temps l’Europe vit le cauchemar des guerres de religion.
En même temps la Pologne est considérée comme un rempart naturel de l’Occident. Alors, quand il est menacé, il fait appelle à elle. Les invasions mongoles et turques se font de plus en plus menaçantes. Jean III Sobieski – romantique roi de Pologne, mari éperdument éprit de sa femme française Marie – Casimire de la Grange d’Arquien – deuxième Française – après Marie-Louise de Gonzague – à être reine de Pologne) apparaît dans l’histoire comme le sauveur de la chrétienté après son écrasante victoire sur les Turcs en 1683 à Vienne. Mais rien ne sert la cause polonaise. L’Autriche ne restera reconnaissante trop longtemps.
Au XVIII siècle, profitant de l’anarchie politique en Pologne – elle participera activement au démembrement de son ancien sauveur. Quand l’Europe vit une période cruciale de transition entre le pouvoir absolu des rois et l’ère des nouvelles libertés civiles et politiques – la Pologne disparaît de la carte de l’Europe. Trois partages successives de la Pologne entre les Russes, Allemands et Autrichiens, ont lieu successivement en 1772, 1793, 1795. Ce n’est pas donc elle qui profitera des changements politiques, économiques ni d’invention de la machine à vapeur, ni des reformes liées au développement des sciences ( inspirées par Kant et Hume ou par les travaux de Montesquieu, Mariveau, Voltaire, Diderot, Rousseau), ni des mouvement sociaux (Révolution française). Le rythme de la vie s’accélère partout. L’Europe s’apprête à prendre le train nommé capitalisme. Il ne s’arrêtera pas à la station POLOGNE. Ses envahisseurs n’ont aucune raison de développer son économie, de moderniser son territoire. Qu’elle sombre dans le marasme ! Surtout qu’elle est insoumise cette Pologne inexistante. Elle se soulève, elle se révolte souvent. Les Polonais aident Napoléon dans sa conquête de l’Europe en contrepartie d’un illusoire pays promis par l’empereur. Mais les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent.
Il faudra que les Polonais attendent la fin de la grande guerre pour retrouver leur pays libre. Attendent, oh ! que c’est mal dit ! Ils luttent sur tous les fronts enrôlés de force par leurs occupants. Souvent contre leurs propres frères. Quand ça ne peut plus duré, ils créent par exemple l’Armée Bleue de Haller pour combattre les Allemands et encore avec des Français.
Armée Bleue
Le 27 juin 1917, la Mission Franco-Polonaise (dont fera partie un peu plus tard un certain capitaine de Gaulle), dirigée par le général Archinard, ouvre un premier camp militaire à Sillé-le-Guillaume, en Sarthe. En août, Roman Dmowski fonde en France le Comité National Polonais que le 20 septembre 1917 la France reconnaît comme « autorité politique de l’armée polonaise ». L’armée polonaise devient alors « autonome, alliée et belligérante sous un commandement polonais unique ». Le 6 octobre, les États Unis indiquent, que seuls les Polonais, non citoyens américains, peuvent s’engager dans l’armée destinée à combattre en France. Près de 20 000 Américains (et 200 Canadiens) d’origine polonaise se portent volontaires. Le 8 janvier 1918, le 1er Régiment de Chasseurs Polonais (R.C.P.) est constitué au camp « Petit Bonheur » à Sillé-le-Guillaume. Le colonel Jasieński a 2524 hommes sous ses ordres, venant des armées française, russe, allemande, austro-hongroise et du contingent américain. Plusieurs sources notent qu’en février 1918, il y avait 10 000 hommes. Trop pour les garder sur place longtemps. D’où la nécessité d’ouvrir deux autres camps polonais dans la région : à Laval et à Mayenne. De même, 1700 chasseurs polonais s’installent à la caserne Gaulois à Mamers et une unité d’artillerie à la caserne Cavaignac au Mans. Le 28 septembre 1918, le Comité National Polonais contrôle entièrement l’armée polonaise qui atteint la taille d’une division : 204 officiers et 10 638 hommes sont répartis en trois régiments de chasseurs, une brigade d’artillerie, deux escadrons de cavalerie, deux compagnies du génie, quelques avions et un service médical. Les chasseurs portent des uniformes de couleur bleu horizon, ce qui leur vaut d’être appelés « l’Armée bleue ». Le 4 octobre 1918, le général Józef Haller en prend le commandement, et cette armée sera également appelée « l’Armée de Haller ». Le 11 novembre 1918, la Pologne retrouve son indépendance. Sur demande de Józef Pilsudski, maréchal polonais, et avec l’accord du maréchal Foch, l’armée polonaise rejoint Varsovie en 1919. L’état major, la 1ère Division et les formations aériennes rentrent le 14 avril; la 2ème Division le 22 avril, la 3ème Division le 6 mai, la 6ème Division le 13 mai et la 7ème Division le 3 juin. Les soldats voyagent en train et sans arme. L’armement est transporté séparément dans des wagons plombés. Dans chaque wagon, se trouvent 2 officiers alliés pour intervenir en cas de litiges sur le territoire allemand. Le Premier Corps d’Armée Polonaise, composé de 50 000 hommes et 10 000 chevaux, part avec un ravitaillement de 8 jours. « L’Armée de Haller » est la mieux équipée et la mieux organisée de toute l’Armée Polonaise de l’époque. Selon des sources polonaises, en 1919, cette armée compte 68 000 hommes. Beaucoup d’officiers français restent en Pologne (comme le capitaine de Gaulle avec la Mission Franco-Polonaise), jusqu’à la fin de l’année 1920, pour combattre les bolcheviks au côté des Polonais.
Encore une fois la Pologne est saignée par ses voisins mais cette fois elle est libre. Pour 25 ans. Vingt-cinq ans de travail acharné pour reconstruire un pays entier. Pour lui faire rattraper un retard impossible. En construisant des villes entières : GDYNIA, ce petit village de pêcheurs qui deviendra une ville et un port ultra moderne, ou ŁÓDŹ – bastion de l’industrie textile surgit de nulle part.
Mais le 1 septembre 1939 interrompt tout. L’histoire se répète. Ribbentrop et Molotov signent le pacte qui consacre de facto le IVème partage de la Pologne. Le 17 septembre pays est déjà attaqué de deux cotés et résiste héroïquement malgré des moyens disparates. Il se défendra longtemps, comparé à d’autre pays attaqués par l’armée allemande qui déposeront rapidement les armes. En septembre 1939, les puissances européennes s’engagent aux côtés des Polonais. Mais cet engagement n’est pas suivi d’effet. Personne ne veut mourir pour Danzig (Gdańsk). Personne ne sait que ce conflit sera sans précédent. Personne ne sait que toute Europe sera embrasée comme jamais et que les nazis allemands créeront dans ce pays meurtri un cimetière pour des millions des personnes.
Trahie par le Alliés, en 1945 la Pologne se retrouve malgré-t-elle sous la botte russe de Staline. Le même qui l’a envahit le 17 septembre 1939 avec les Allemands. Le même qui, en 1940, ordonnera de tuer par balle 20 000 officiers polonais, ses prisonniers de guerre, à Katyń, Starobielsk, Ostaszkow. Le même qui ordonne déplacement des centaine de milliers des Polonais en Kazakhstan et en Sibérie dans le cadre d’élimination d’intelligentsia polonaise par le travail forcé et l’épuisement.
Le communisme n’est pas la tasse de thé des Polonais. Ils se révoltent contre ce vieux/nouveau occupant. Et ils paient le prix fort.
Mais tout change dans les année 80. Le mouvement Solidarność (Solidarité), un syndicat indépendant (premier en pays communiste) auquel adhérent des millions de travailleurs est naît pour changer le visage de l’Europe. Des arrestations massives des membres de Solidarność, en octobre 1982, ne réussiront pas à écraser la contestation qui se poursuivra sous différentes formes au cours des années 80. A la fin des années 1980, Solidarność était redevenue suffisamment puissante pour s’imposer dans la vie politique polonaise. D’autres pays prennent le mouvement de Solidarność en exemple.
Beaucoup de soldats recrutés en France en 1917-1919, défendront la Pologne en 1939.
Certains d’entre eux, comme Brunon Błędzki (1899 – 1940), Bronisław Górski (1900-1940), Wilhelm Hörl (1893-1940) disparaissent en 1940, assassinés par les balles soviétiques à Katyń. Certains débarquent en Normandie pour libérer la France en 1944. (©Alicja Trojanowska)
11 novembre 2018, Domfront (Orne)
10 novembre 2018, Paris. Centenaire de l’Indépendance de la Pologne.
7-30 novembre 2018. Exposition franco-allemano-polonaise à Düsseldorf (Allemagne)
De droite à gauche : Wojciech J. Poczachowski (directeur de l’ Instytut Polski à Düsseldorf), Olivia Berkeley-Christmann (Consule générale de France à Düsseldorf et directrice de l’Institut Français à Düsseldorf), Alicja Trojanowska (présidente de Kultura Polska), Rémy Landy (descendant d’un artilleur polonais formé à la caserne Cavaignac au Mans en 1918).
Pour le centenaire 14-18, Kultura Polska vous invite à Düsseldorf où l’Institut français Deutschland, Standort Düsseldorf, Bilker Str. 7-9, 40213 Düsseldorf, représenté par sa directrice Olivia Berkeley-Christmann ; l’Instytut Polski Düsseldorf (Citadellstr.7, 40213 Düsseldorf représenté par son directeur Wojciech J. Poczachowski et l´association Kultura Polska représentée par Alicja Trojanowska, présidente, organisent en coopération la présentation de l´exposition
„Armée bleue – Création de l´armée polonaise en France“
dans sa version bilingue français-polonais, du 7 au 30 novembre 2018 à l´Institut polonais de Düsseldorf (Citadellstr.7, 40213 Düsseldorf).
Le vernissage a lieu le mercredi 7 novembre 2018 à 19h.
cette exposition fait partie du projet : « Mémoire oubliée-Mémoire retrouvée«
Projet pluriannuel pour raviver l’histoire de la naissance de l’Armée polonaise dite « Armée Bleue » créée en France en 1917 par un décret signé le 4 juin 1917 par le Président Poincaré. La décision est loin d’être désintéressée car la France, vivant des moments difficiles cette année sur le front, a besoin des nouveaux soldats. Et les Polonais constituerons des recrus très motivés. Ils sont tous volontaires et ils ne demandent que combattre contre l’occupant de leur Mère Patri puisque jusqu’au-là son indépendance n’était qu’un rêve presque naïf. A partir de 1917, ils présentent que ce rêve peu devenir une réalité.
Il y a cent ans, dans la guerre qui ravage l’Europe, une institution reconnue par tous les alliés, représente un état qui n’existe pas : c’est l’armée polonaise, symbole vivant de la Pologne partagée depuis 123 ans, entre la Prusse, l’Autriche, la Russie. Elle porte le nom d’Armée Bleue, en référence à la couleur de ses uniformes. Elle est aussi appelée Armée de Haller, du nom de son commandant en chef polonais, le général Józef Haller.
En 2014, l’association « Kultura Polska », qui a pour objectif principal de tisser des liens entre la France et la Pologne par des échanges culturels entre les deux pays, s’est vu attribuée par La Mission du Centenaire de la Première Guerre Mondiale le label « Centenaire » pluriannuel (2014-2019), numéro 72/09 pour le projet intitulé :
« L’Armée Bleue ou la création de l’armée nationale polonaise » pour l’organisation et le pilotage d’une série d’évènements : exposition itinérante, conférences, publications.
En 2018, afin de pérenniser les échanges et les célébrations s’étant déjà déroulés en Sarthe depuis 2014, l’association Kultura Polska obtient une seconde labellisation de la Mission du Centenaire 14 – 18 sous le numéro 72/11 intitulée : FIN de la guerre – DÉBUT de l’indépendance. Réapparition de l’État polonais sur la carte de l’Europe suite au traité de Versailles. La construction de la paix.
Les deux projets intéressant en premier lieu le territoire sarthois, se révèlent vite avoir une dimension européenne, voire internationale par sa nature. C’est un travail sur la mémoire et l’oubli des peuples et des individus, sur la citoyenneté, la compréhension et la tolérance entre les peuples.
Des séminaires, des conférences, des voyages mémoriels et des commémorations sont alors organisés en Sarthe et en Pologne. Des recherches sont menées au Service Historique de la Défense à Vincennes, au Centralne Archiwum Wojskowe à Varsovie, aux Archives Départementales de l’Orne et de la Sarthe et donne lieu à des collaborations avec la Pologne, le Canada, les Etats-Unis. En même temps un site internet voit le jour, associationkulturapolska.wordpress.com, et attire l’attention de nombreux descendants de soldats de l’Armée Bleue. L’information circule, les contacts se lient, les témoignages arrivent. Les premiers articles paraissent à partir de 2014 dans des publications comme « La Vie Mancelle & Sarthoise », dans des revues scientifiques comme celle d’Agnieszka Osiak du Biuro Dokumentacji à Szczecin, puis par dizaines dans divers journaux locaux des deux pays, révélant le sujet au public. En 2018, un cahier historique et une bande dessinée sortent simultanément en France et en Pologne (vous pouvez les commander à KP), accompagnés de mallettes pédagogiques, car le travail avec les scolaires est primordial pour « Kutura Polska » et ses nombreux partenaires. Incontestablement, ce sont les jeunes qui seront les meilleurs porteurs de mémoire.
Septembre 2018. Délégation sarthoise en Pologne
En 2017 nous commémorions le centenaire de la création de l’Armée Bleue polonaise en Sarthe commandée par le général Haller. À cette occasion, une forte délégation de militaires, d’officiels mais aussi d’enfants, honorèrent de nombreuses cérémonies au Mans, à Mamers, à Sillé-le-Guillaume, à Ruillé-en-Champagne, préparées par Kultura Polska présidée par Mme Alicja Trojanowska-Duluc.
En 2018, année du centenaire de la création de la Pologne (puis du retour de l’Armée Bleue en 2019) grâce aux conclusions du traité de Versailles, ce sont les autorités polonaises qui reçoivent les Français. Ainsi une délégation d’une dizaine de Sarthois, composée d’officiers de réserve présidés par Mr Christian Livet, de sous officiers de réserve présidés par Mr Joseph Bouton, d’une élue Mme Françoise Lebrun maire de Ruillé-en-Champagne, de la Chef d’escadrons Emmanuelle Roussel représentant la Gendarmerie et de Mme Arlette Chaligné pour le Souvenir Français, se sont rendus en Pologne du 1er au 8 septembre suivre un programme commémoratif bien rempli.
Après la frontière allemande, c’est par la Baltique qu’ils découvrent la Pologne: Impressionnante visite de l’ancien PC du Pacte de Varsovie, situé dans des blockhaus construits en ligne de défense par les Allemands sur la presqu’île de Wolin. Ces ouvrages sont aujourd’hui confiés à une association de collectionneurs, semblable à notre association sarthoise AOK 7. Puis cérémonie d’hommage au général Haller à Puck où celui-ci « maria » la Pologne à la mer Baltique retrouvée toujours grâce au traité de Versailles. Notre délégation et une dizaine de militaires polonais en uniforme participèrent à cette cérémonie.
Le général Piotr Trytek, commandant de la 12ème Brigade mécanisée, héritière de l’Armée Bleue, fera l’honneur de sa présence à plusieurs reprises.
Après une visite de la maison d’été du Gal Haller, c’est la découverte de l’époustouflant musée de la défense côtière à Hel et de ses impressionnantes batteries de 406 mm qui servirent ensuite au cap Gris Nez pour bombarder la Grande Bretagne sous le nom de batterie Lindemann.
Accueil très chaleureux, à l’école n° 48 général Jozef Haller à Gdansk par le personnel et les élèves et échange de cadeaux avec Mr le Maire P. Kowalczuk.
A la visite de l’arsenal en bateau succédera celle du remarquable musée de la Seconde Guerre mondiale, avant une promenade nocturne dans cette ville magnifiquement restaurée après les bombardements de 1944.
A mi-voyage c’est encore la découverte du grandiose Musée de la Solidarité européenne évoquant les actions du syndicat Solidarnosc, avant l’incontournable château de Malbork haut lieu des Chevaliers teutoniques.
Après tout un circuit mémoriel longeant la Baltique, jusqu’à Gdansk, les Sarthois repartent à l’ouest en passant par Borne Sulinowo, bien connu pour sa « ville interdite ». Celle-ci, construite par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, sera occupée par les soviétiques après la fin de celle-ci. Tout est encore en place et les ensembles immobiliers sont restaurés les uns après les autres afin d’attirer les populations et favoriser le tourisme. Cet endroit particulièrement boisé et bien nanti en plans d’eau, a connu ses drames : Des dizaines de milliers de soldats soviétiques prisonniers y ont trouvé la mort et y sont enterrés anonymement. Un camp de prisonniers pour officiers français Offlag IIB, beaucoup mieux traités , a connu l’évasion spectaculaire de 19 d’entre eux, dont certains, repris, ont été exécutés. Un petit musée et un monument conservent cette mémoire.
L’accueil à la 12 ème brigade mécanisée, héritière des traditions de l’Armée Bleue, a été sobre mais chaleureux. Après une visite de la salle d’honneur, puis un dépôt de gerbe par la délégation sarthoise au monument du général Haller, une séance de tir sur simulateur, avec toutes les armes en dotation a précédé un parcours en blindé tout terrain ( VBCI français). Après un échange de cadeaux, un repas de cohésion rapide mais toujours convivial, a clos cette visite.
Enfin, « Mlyn Papiernia » un partenaire local de Kultura Polska (l’association sarthoise organisatrice de ce voyage), nous a invité à un vernissage sur l’armée de Haller, dans un vieux moulin en voie de restauration, avec orchestre de jazz et collation.
De ce voyage mémoriel tonique, nous retiendrons l’amitié franco polonaise, bien réelle en dépit du contexte politique plutôt défavorable. Les liens créés par nos aïeuls perdurent indubitablement et le déplacement des sarthois les ravivent facilement. Ils devraient encore se renforcer avec la venue des polonais en 2019, année du départ de l’Armée Bleue de la Sarthe.
Ch. LIVET : Pdt des Officiers de réserve de la Sarthe
Lire aussi :
https://sp48gdansk.edupage.org/news/#322
https://12bz.wp.mil.pl/pl/articles/list/6-aktualnosci/
https://www.facebook.com/szkola48/
https://www.facebook.com/pg/szkola48/posts/?ref=page_internal
http://www.bdz.szczecin.pl/280-powiadomienia/481-145-rocznica-urodzin-generala-hallera
http://www.bdz.szczecin.pl/280-powiadomienia/482-145-rocznica-urodzin-gen-hallera
http://radioszczecin.pl/1,375778,postac-gen-hallera-jest-wzorcem-w-naszej-codzien&idf=514370
https://24kurier.pl/aktualnosci/wiadomosci/blekitna-dla-niepodleglej/
5 août 2018 à Jurczyce (Pologne). Dévoilement du buste du général Haller. La Sarthe était représentée par une délégation de Sillé-le-Guillaume.
Dévoilement du buste du général Haller par le Président Andrzej Duda, accompagné de l’arrière-petite-fille du général Haller, Barbara Haller de Hallenburg-Illg [Photo : Krzysztof Sitkowski, Chancellerie du Président de la République de Pologne]
source : https://pl.ambafrance.org/Devoilement-d-un-buste-du-general-Jozef-Haller-a-Jurczyce
lire aussi en polonais :
https://skawina.eu/prezydent-duda-odslonil-popiersie-gen-jozefa-hallera/
14 juillet 2018, à Szczecin. Exposition itinérante « L’Armée Bleue de Haller en France. Création d’une armée polonaise autonome le 4 juin 1917 » de l’Institut Français en Pologne.
Organisateurs : la Mairie de Szczecin, l’Alliance Française, la Brigade Bleue et le Biuro Konserwacji Zabytkow à Szczecin (notre partenaire).
Pierre-Frédéric WEBER, consul honoraire de France présente notre dernière publication sur l’Armée Bleue.
A voir aussi:
http://radioszczecin.pl/1,374392,armia-hallera-w-alei-kwiatowej-zdjecia
http://www.bdz.szczecin.pl/projekty-armia-polska-we-francji/389-wystawa-armia-blekitna-w-walkach
pour lire cliquer ici ou sur la photo ci-dessus
Ouest France, 2-3 juin 2018
CALENDRIER des MANIFESTATIONS
Vendredi 1 juin 2018 Piątek
17h à Ruillé-en-Champagne : Cérémonie organisée devant le monument érigé à la mémoire du capitaine Zbigniew Janicki, pilote polonais tombé au champ d’honneur. Tout public.
A 17 heures s’est déroulée une émouvante cérémonie regroupant Français et Polonais devant le monument dédié sur la place principale de Ruillé-en-Champagne au capitaine Zbigniew Janicki, pilote polonais dont l’avion fut abattu par les Allemands le 13 juin 1944, au-dessus du territoire de cette commune sarthoise. Comme des milliers de patriotes polonais, il a combattu dans les rangs des alliés pendant la seconde guerre mondiale.
Colonel Piotr Trytek de la 12 Brigade mécanisée : Les Polonais ont combattu vigoureusement le nazisme allemand, en bataillant sur terre, sur mer et dans les airs. Ils ont pris part à d’importantes campagnes militaires sur le théâtre européen et à des combats sur de nombreux fronts. Les difficultés de la vie en temps de guerre et une situation politique compliquée ont fait en sorte que les soldats polonais se sont battus pour leur patrie sur des sols étrangers.
Jacky Emery, chercheur : Il y a 3 ans, nous étions là pour inaugurer ce monument en l’honneur du Cpt Janicki. C’est un plaisir et un honneur pour moi de me retrouver ici pour l’évoquer à nouveau. En 1917, Zbigniew (Z BIG NIEV) Janicki, nait en Russie… et en même temps, près d’ici, l’armée polonaise, l’armée Bleue de Haller, nait pour libérer une Pologne en devenir. Cette année 2018 marque donc à la fois le 100ième anniversaire de l’Armistice et le centenaire de l’indépendance de La Pologne. Ruillé ne pouvait pas être un lieu plus symbolique pour que la 12ème Brigade Mécanisée retrouve trace de la présence, hélas tragique, polonaise en Sarthe
Maine Libre 4 juin 2018
Dimanche 3 juin 2018 Niedziela
9 h : Cérémonie au carré militaire polonais au cimetière de l’Ouest au Mans, à l’arrière du cimetière, rue de l’Abord au Chanvre. Tout public
Uroczystosc na cmentarzu Ouest, ulica de l’Abord au Chanvre w Le Mans
Ouest-France, 4 juin 2018
10 h 30 : Messe célébré par Monseigneur Yves le Saux à la Cathédrale Saint-Julien au Mans en présence des autorités polonaises et du piquet historique de la 12ème Brigade mécanisée polonaise. Tout publique.
Msza w katedrze Św. Juliana w Le Mans w obecnosci polskich gości.
14 h : Visite du blochause AOK7, 30 rue Chanzy au Mans (réservation, tél. 06.88.96.29.33). Tout public.
Zwiedzanie bunkra AOK7, ul. Chanzy nr 30, w Le Mans
14 h : Avant-première française du film « L’Armée Bleue 1917-1919 » tourné en Sarthe, en France et en Italie par la télévision polonaise. Séance unique au cinémas « Cinéastes », place Comtes du Maine, Le Mans. Gratuit. Tout public dans la limite des places disponibles.
Francuska prapremiera filmu « Armia Blekitna 1917-1919 » nakreconego w Sarthe, we Francji i we Wloszech przez polska telewizje. Jedyny seans w kinie « Cinéastes », na placu Comtes du Maine w Le Mans. Bezplatny. Ilość miejsc ograniczona.
Voir aussi :
https://lublin.tvp.pl/35719418/udana-premiera-blekitnej-armii-w-rezyserii-lwisniewskiego
http://www.polska-zbrojna.pl/home/articleshow/23727?t=Blekitna-Armia-na-ekranie16 h : « Au bout du pinceau » . Visite du Vieux Mans, sous la conduite de Nicolas Gautier, architecte des Bâtiments de France (sur invitation).
« Na koniuszku pędzelka ». Zwiedzanie Starego Miasta Le Mans z Nicolas Gautier, wojewódzkim konserwatorem zabytków.
Lundi 4 juin 2018 Poniedziałek
10 h : Cérémonie commémorant la présence des 1400 volontaires polonais dans la Caserne Gaulois, rue Denfert Rochereau à Mamers, en 1918.
Uroczystość przy koszarach Gaulois, ulica Denfert Rochereau w Mamers
Demandez nos publications :
détails sur la page publications
lire aussi : http://www.bdz.szczecin.pl/280-powiadomienia/470-zaproszenie-na-uroczystosci-we-francji
DU 13 AU 27 MARS 2018 À RENNES
Visitez notre exposition « Mémoire oubliée – Mémoire retrouvée »
et participez à la conférence
« Création de l’Armée polonaise en France et en Amérique »
à la BU de l’Université Rennes 2
http://centenaire.org/fr/agenda
Cet évènement vous est proposé en collaboration avec l’Association Bretagne-Pologne de Rennes
JUSQU’AU 15 MARS 2018 À RUILLÉ-EN-CHAMPAGNE (72)
L’exposition :
« La Pologne – pays de sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO »
le 7 mars à 20 h 30, la conférence :
« 1918-2018. Fin de la Guerre – Construction de la Paix.
Centenaire de la réapparition de la Pologne sur la carte de l’Europe »

photo: Anna Bajorek
27 NOVEMBRE – 16 DÉCEMBRE 2017
au Prytanée national militaire de La Flèche
Notre exposition « Création de l’Armée polonaise en France » a été présentée lors du trinôme académique (Éducation nationale, Défense et Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN)) organisé au Prytanée national militaire de La Flèche le 28 novembre 2017.
A cette occasion, près de 60 professeurs d’histoire essentiellement en collège se sont regroupés au Prytanée.
En introduction aux conférences de haut niveau, l’armée polonaise du général Józef Haller et notre engagement pour cette cause ont été évoqués .
Les professeurs d’histoire des classes préparatoires et du lycée ont organisé des séances dédiées à l’armée du général Józef Haller dans cette salle en journée.
28 NOVEMBRE 2017 à FR3
cliquez sur l’image ci-dessous, pour visionner le document
1er NOVEMBRE 2017
une petite bougie pour chaque soldat polonais
Chercheurs polonais émus au Mans
Photo : De gauche à droite : Beata Wolna, Janusz Kapusniak, Anna Bajorek et Artur Chrobak devant une plaque commémorative à la Cathédrale du Mans. |
À l’occasion du 40ème anniversaire de l’Université du Mans, celle-ci a organisé au Mans, les 12, 13 et 14 octobre 2017, des Journées de l’International.
Parmi les nombreux partenaires internationaux, des délégations ayant des collaborations historiques avec l’Université du Maine ont répondu présent, comme la Pologne, l’Allemagne, l’Ukraine, les États-Unis, le Maroc, l’Algérie, la Colombie, le Cameroun.
Les délégations ont visité également le Vieux Mans. Janusz Kapusniak, vice-recteur, Beata Wolna, du Service international et coordinatrice d’Erasmus à l’Université de Czestochowa, Anna Bajorek et Artur Chrobak, chercheurs à l’Université de Silesie à Katowice (Pologne), ont été enchantés de découvrir la plaque commémorative apposée le 4 juin 2017, à la Cathédrale Saint-Julien, marquant le Centenaire de la création de l’Armée polonaise en Sarthe. Alicja Trojanowska, « Sarthoise polonaise », leur a rapporté les faits historiques très particuliers de la première institution polonaise (créée par décret du président Français de l’époque : Raymond Poincaré) d’un État polonais rayé de la carte de l’Europe pendant 123 ans, et qui renaitra de ses centres en 1918. Les universitaires polonais, très émus de cet hommage sarthois, ont promis de revenir au Mans en juin 2018, pour participer aux cérémonies commémoratives qui marqueront dignement le Centenaire de l’Indépendance de la Pologne. Comme en 2017, ils seront incontestablement bien accueillis.
Kultura Polska expose à Harnes, Pas-de-Calais
pour savoir plus cliquez ici
Le 8 juin 2017, l’Ambassadeur de France en Pologne, M. Pierre Lévy, a inauguré en compagnie de M. Wojciech Kolarski, Sous-secrétaire d’Etat à la Chancellerie du Président de la République de Pologne en charge notamment des questions mémorielles, l’exposition intitulée « L’Armée Bleue de Haller en France. Création d’une armée polonaise autonome le 4 juin 1917 ».
A l’occasion du Centenaire de la création de l’armée polonaise moderne dite Armée Bleue de Haller, un certain nombre de manifestations ont lieu en Sarthe, berceau de la naissance de cette armée, avec en point d’orgue, une cérémonie, organisée en la cathédrale Saint Julien au Mans, en présence de l’ambassadeur de Pologne, le dimanche 4 juin 2017
CALENDRIER DES MANIFESTATIONS
10 avril – 16 juin 2017, à l’Université du Maine, Le Mans : Exposition bilingue « Mémoire oubliée – Mémoire retrouvée. L’armée moderne polonaise est née en Sarthe (France) », tout public
Cette exposition vous est présentée pour le centenaire de la création de l’Armée bleue dite « Armée de Haller ». Son but est de provoquer les souvenirs et de recueillir des témoignages pour, ensuite, les pérenniser dans une publication bilingue, fruit d’une coopération franco-polonaise.
Voir le document de l’Organisation Touristique Polonaise
Voir le blog de la BU
Voir le site de l’Université du Maine
20 avril 2017 :
14 h – Université du Maine, Le Mans : Conférence « Mémoire oubliée – Mémoire retrouvée. L’Armée Bleue dite Armée de Haller. Création de l’Armée polonaise en France (1917 -1919) »
16 h – Vernissage
Vendredi 2 juin 2017 :
10 h 00 : Visite de l’exposition sur l’Armée Bleue en France, à la Bibliothèque Universitaire, Université du Maine, Avenue Messiaen, 72000 Le Mans. Visite pour les collégiens à 10h et ensuite jusqu’à 18h tout public, entrée libre
16 h 30 : Cérémonie au carré militaire polonais au cimetière de Sillé-le-Guillaume, 59 Route de Fresnay, 72140 Sillé-le-Guillaume, tout public
Samedi 3 juin 2017 :
10 h – 12 h : Visite associative du musée du 2ème R.I.Ma. (caserne Martin des Pallières, 72470 Champagné), sur inscription
20 h 30 : Concert franco-polonais à l’église, Place de l’Église, 72470 Saint-Mars-la-Brière, tout public, entrée libre
Dimanche 4 juin 2017 :
9 h : Cérémonie au carré militaire polonais au cimetière de l’Ouest au Mans, tout public
10 h 30 : Cathédrale St Julien au Mans : Messe pontificale sur le modèle de la messe qui a eu lieu le 3 mai 1918 en présence de 700 soldats polonais de l’Armée bleue, tout public
11 h 30 : Cérémonie d’inauguration d’une plaque commémorative à la Cathédrale du Mans avec prestation de la chorale polonaise « Symfonia », en présence de l’Ambassadeur de Pologne. Tout public
14 h : Visite du Vieux Mans, tout public
14 h – 16 h : Visite du blockhaus AOK7 , enceinte du collège Berthelot, entrée 26, rue Chanzy, 72 000 Le Mans, visite privée
16 h 00 : Concert franco-polonais en l’ancienne Chapelle de l’Oratoire du Lycée Montesquieu, 1 rue Montesquieu, 72000 Mans, avec prestation des chorales « Symfonia » (Pologne), « Choral’in » (France), tout public, entrée libre dans la limite des places disponibles
Lundi 5 juin 2017 :
11 h : Pose d’une plaque commémorative à Mamers, prestation de la chorale polonaise « Symfonia », rue Denfert-Rochereau, tout public
Mardi 6 juin 2017 :
9 h – 12 h 30 : Visite du blockhaus AOK7, enceinte du collège Berthelot, entrée 26, rue Chanzy, 72 000 Le Mans, sur réservation au 02 43 16 37 22 (code « Centenaire »), tout public
10 h – 12 h : Visite guidée (en polonais et en français) du cimetière de l’Ouest, rdv à l’entrée principale : 180 avenue François Chancel – 72100 Le Mans, tout public, entrée libre
14 h – 16 h : Visite associative du Prytanée national militaire de La Flèche, 22 Rue du Collège, 72200 La Flèche, sur réservation
L’Armée polonaise a été créée en France par décret du 4 juin 1917.